Mon intérêt pour la culture japonaise remonte à loin : j’ai commencé à apprendre le japonais pendant mes études à l’université il y a vingt ans, et je suis membre de l’association franco-japonaise de Nantes, Atlantique-Japon, depuis que je suis revenue vivre dans cette ville en 2008.
En me lançant dans le crochet, je ne m’attendais pourtant pas à découvrir deux spécialités de ce pays qui m’étaient jusqu’alors inconnues : les produits de la marque Clover et les tutoriels et diagrammes japonais, largement édités en France par les Éditions de Saxe.
Les crochets « Amour » de la marque Clover ont certes un coût élevé : entre 6€ et 8€ l’unité, entre 40€ et 60€ le jeu de 7 ou 9 crochets. Mais ils sont légers et d’une qualité irréprochable. Depuis que j’ai fait l’acquisition des miens courant 2015, j’ai enchaîné les projets et les heures de crochet avec. La laine glisse presque toute seule, la fatigue ne s’installe jamais, les matériaux (aluminium et élastomère) ne s’abîment pas. Au final, cet investissement est d’un très bon rapport qualité/prix : il me manque encore quelques années (beaucoup, j’espère !) en élément de preuve, mais un jeu de crochets « Amour » de Clover me semble capable de durer toute une vie de crocheteuse.
Cette qualité se décline sur les autres accessoires Clover, crochet ou couture, que j’ai eu l’occasion d’utiliser jusqu’à présent : marqueurs de maille avec fermoir et pinces prodiges sont des outils très agréables à utiliser au quotidien.
Mon autre très belle découverte concernant le crochet et le Japon, c’est la minutie des diagrammes japonais. Ces diagrammes sont tellement clairs qu’ils sont compréhensibles même dans des ouvrages en langue japonaise. En France, de très belles créations sont accessibles grâce aux livres publiés par les Éditions de Saxe, d’après des éditions originales en japonais. Pour les ouvrages en japonais, les Parisiennes peuvent en trouver un nombre impressionnant à la librairie japonaise Junku, rue des Pyramides, dans le 1er arrondissement. Il est également possible de les commander par Internet, mais personnellement, je préfère toujours feuilleter un livre avant de me décider à l’acheter. Dans tous les cas, je vous donne ma parole : si vous savez lire un diagramme, vous saurez comprendre ces ouvrages en japonais et réaliser les créations qu’ils proposent.